PLAN D’ACTIONS ÉGALITÉ FEMMES HOMMES 2023-2024 : LE BILAN
En ce début d’année 2025 il est temps de faire le bilan du plan d’actions égalité femmes hommes mis en place en 2023. C’est à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes que la Ville de Saint-Brieuc a choisi de donner à voir le résultat de ce plan d’actions dans les panneaux d’affichage urbain.
Sur les 20 actions du volet externe ce sont 15 actions qui ont été menées à bien et 3 autres en cours de développement. Certaines comme l’expérimentation de « J’allume ma rue » sont achevées, d’autres comme l’aménagement des cours d’écoles non genrées ou encore la féminisation des noms dans l’espace public ont été mises en place et vont se poursuivre dans les mois et années à venir car il s’agit d’actions sur du long cours.
Un volet interne, c’est-à-dire des actions au sein de la collectivité, avait également été proposé. Parmi les 15 actions proposées, 5 ont été réalisées - telle que la mise en place d’un dispositif pour signaler les actes de harcèlements - et 9 actions sont en cours.
Un nouveau plan d’actions pour 2025-2026 va voir le jour et sera construit avec les partenaires associatifs et institutionnels. Trois axes prioritaires ont d’ores et déjà été définis : la sécurité dans l’espace public, la lutte contre les violences intrafamiliales et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Le plan d’actions complet ainsi que l’ensemble des informations concernant l’engagement de la Ville sont disponibles sur la page dédiée.
LE MOIS DE L’EGALITE DES GENRES DANS LES BIBLIOTHÈQUES
Tout au long du mois de mars, les Bibliothèques de Saint-Brieuc mettent en avant l'égalité des genres. Exposition, ressources et rencontres conférences sont au programme autour de la thématique Les femmes dans le monde de l'information.
> À la rencontre de Marine Jacquemin
Vendredi 7 mars, 18h30 · La Puce à l'Oreille
Inscription conseillée (02 96 62 55 19 / saint-brieuc@mediathequesdelabaie.fr)
Marine Jacquemin est une femme reporter qui a travaillé pour les grandes chaînes françaises. Elle a parcouru le monde, affronté de nombreux conflits au service de l'information.
À l'occasion de la sortie de son livre Mes guerres, elle viendra évoquer avec nous son métier et sa place de femme.
Rencontre modérée par Gaëlle Colin, journaliste et cheffe de rédaction à Ouest-France Saint-Brieuc.
> Portrait de femmes journalistes
du 25 au 29 mars · Bibliothèque André Malraux (aux horaires d'ouverture)
Exposition réalisée en partenariat entre le Centre d'Information des Droits des Femmes et des Familles (CIDFF 22), la Maison des femmes 22 et l'IUT de Lannion section journalisme.
> Stand de la maison des femmes
Mercredi 26 mars, de 13h à 17h · Bibliothèque André Malraux
L'association présente ses ressources sur les droits des femmes.
> À la rencontre de Sandy Montañola
Vendredi 28 mars, 18h30 · La Puce à l'Oreille
Inscription conseillée (02 96 62 55 19 / saint-brieuc@mediathequesdelabaie.fr)
Sandy Montañola est maîtresse de conférences à l'université de Rennes 1, spécialisée dans les inégalités femmes/hommes dans les médias. Elle s'est intéressée à la problématique des genres dans le journalisme.
Rencontre animée par l'association 3 ours média sous forme d'interview participative.
LA VILLE DE SAINT-BRIEUC SOUTIENT LES ACTIONS DE LA MAISON DES FEMMES
Fortement engagée pour les droits des femmes, l’association propose également des actions durant le mois de mars.
> Manifestation revendicative : contre l’invisibilisation des femmes et des minorités de genre. Samedi 8 mars, départ à 14h, place du Guesclin.
> Projection échange autour du documentaire "Elles travaillent la nuit".
Samedi 8 mars à 16h30, amphithéâtre de l’association Sillages, 56 Bd Waldeck Rousseaux.
Synopsis: Elles sont ouvrières, aides-soignantes, agentes de sécurité, infirmières. Elles prennent le chemin du travail à l’heure où d’autres regagnent leur foyer. En filmant 24 heures de leur vie, de leur cadre professionnel jusqu’à leur domicile, ce documentaire montre leur quotidien, fait entendre leur parole sur les répercussions de ce rythme de travail sur leurs vies, et questionne ce choix de travailler la nuit afin de montrer la persistance des inégalités sociales entre femmes et hommes.