Une mise à disposition du Scoubidou jusqu’à la fin des travaux
La MJC a éprouvé les plus grandes difficultés à se réorganiser suite à l’incendie de sa structure, en juin 2023. L’équipe administrative avait été relogée dans un algeco, puis au centre social Cap Couleurs, ses activités éparpillées sur une quinzaine de sites différents. « Ça a été très compliqué », reconnaissent Filipe Novais, président et Anaïs Billaud, coordinatrice générale de la MJC , « le contexte était tendu, nos adhérents s’étaient éloignés, il fallait relancer la dynamique ».
La Ville, consciente des enjeux, a donc décidé de mettre à disposition de la MJC ses locaux de l’accueil de loisirs du Scoubidou, tout en déplaçant les activités de celui-ci à l’école de la Brèche aux Cornes. « Nous mettons gracieusement nos locaux à la disposition de la MJC. La Ville tenait à ce qu’un maximum d’activités soit préservé, et ce dans un lieu situé au cœur du quartier de l’Europe », indique Thibaut Le Hingrat, adjoint au Maire en charge de la jeunesse.
Les locaux du Scoubidou répondent parfaitement à cet objectif. « Nous nous sommes installés en décembre. Les locaux sont tout à fait adaptés à nos activités. Progressivement, nous retrouvons cet esprit maison, qui nous avait tant manqué » précise la MJC. Le foyer des jeunes ne désemplit pas, les cours de danse, de langue, les activités multimédia ont donc repris de plus belle. « Nous avons de nombreuses inscriptions pour les vacances de février ».
Une crémaillère le 15 février
Pour fêter son installation, la MJC pendra la crémaillère le samedi 15 février, à l’occasion d’un après-midi festif. Expositions du club photo, ateliers, jeux gonflables et de société, ainsi qu’un goûter sont au programme. « C’est une façon de faire passer le message suivant : la structure est ouverte et elle fonctionne ».
Le bâtiment de la MJC en reconstruction
En parallèle, les travaux de reconstruction de la MJC débuteront en début d’année prochaine. « Avec un étage supplémentaire dédié au personnel administratif, le bâtiment va s’agrandir de 100m². Nous sommes en train d’étudier la possibilité d’utiliser du matériel de réemploi, comme la paille et la terre » détaille Thibaut Le Hingrat. « Le coût sera de 1,7 millions d’euros, financé en grande partie par la Ville. Si tout se passe bien, les travaux seront terminés début 2027 ».