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Vernissage de la grande illustration "Saint-Brieuc, cité suspendue"
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La suite de l’illustration des vœux
Un premier travail a été réalisé lors des vœux 2024 où Ronan Pincemin avait travaillé, à la demande de la Ville, sur une première représentation avec le griffon, emblème de la ville, en faisant un clin d’œil au Défi Griffon en cours.
Une petite partie de la ville était alors représentée sur des affiches dans le réseau urbain et les cartes de vœux.
Sur cette nouvelle illustration, on y découvre la ville plus largement. Sur un support grand format, de 7 mètres par 5 mètres.
Une ville qui nourrit naturellement l’imaginaire
La ville de Saint-Brieuc, sa configuration géographique particulière, la diversité de son patrimoine et son histoire nourrissent naturellement l’imaginaire.
Cette illustration est née d’une vision de Saint-Brieuc. Celle d’une ville atypique, suspendue au-dessus de la mer et de ses vallées, dont les quartiers sont reliés entre eux par des boulevards et des ouvrages d’art emblématiques imaginés par l’ingénieur briochin Louis Harel de la Noé. La plupart de ces ouvrages sont apparus au XIXe siècle au moment du développement de la cité avec l’arrivée du chemin de fer. Ils ont inspiré une ambiance « steampunk » dans une ville où les voies piétonnes, les lignes de tramways et de trains à vapeur, ainsi qu’un réseau aérien d’aérostats constituent les principaux moyens de déplacement.
La représentation de la cité est condensée. L’orientation des bâtiments est choisie pour les rendre reconnaissables.
En plein cœur de ville
L’œuvre a été installée rue de la Poissonnerie, sur un mur du bâtiment de l’entreprise Orange, en partenariat avec celle-ci. Le choix s’est porté sur cette rue qui est désormais définitivement piétonne.
Cette façade a été choisie pour pouvoir avoir, à la fois, la possibilité de prendre du recul pour voir l’illustration dans son ensemble et également la possibilité de s’approcher au plus près pour en percevoir l’ensemble des détails fournis.
Cette œuvre sera installée pendant au moins un an.
Les mots de Ronan Pincemin, illustrateur
«Une liste d’une quarantaine d’éléments à faire figurer sur le dessin a servi de base pour construire la composition. Il a fallu réaliser des recherches sur chacun de ces éléments, pour les situer géographiquement, afin de (re)construire la ville avec le plus de cohérence possible avec la réalité.
La cité est donc condensée, les distances entre quartiers sont raccourcies tout en gardant la lecture des dénivelés et l’emplacement des quartiers par rapport aux grandes voies de circulations.
L’orientation des bâtiments est choisie afin d’avoir une lecture claire et reconnaissable de ceux-ci, le dessin est construit en axonométrie afin de découvrir chaque élément distinctement.
La volonté d’avoir une ville dans une réalité où le pétrole n’existe pas, l’ambiance « Steampunk » a été choisie pour recréer les transports. Les voitures et camions sont bannis au profits de voies piétonnes, de lignes de tramways et de trains à vapeur, ainsi que d’un réseau aérien d’aérostats.
Les nouveaux aménagements de certaines places publiques ainsi que les projets de rénovations (ancienne CAF) ou d’extensions (hôpital) ont été pris en compte dans la composition.
Ce projet a été à la fois un vrai challenge de compréhension et de restitution synthétique du territoire de la ville et un réel plaisir de la découvrir plus en détails.
L’illustration a été réalisée à l’encre sur papier de format A1 (84x59,4 cm), scannée en haute définition et colorisée en « peinture numérique ». Les couleurs bleu et jaune/or sont majoritaires afin de retrouver les teintes du blason de la Ville. Les parties dans les teintes rouges rehaussent certains détails d’architectures et révèlent les transports imaginés. Un mois et demi de travail a été nécessaire à la réalisation de cette illustration.
Un grand merci à la Ville de Saint-Brieuc pour l’intérêt porté à mon travail, pour son enthousiasme, sa confiance et sa patience lors de la réalisation de ce projet. »